Un nouveau président pour Vivadour
Vivadour vient d’élire, mercredi 6 décembre, le trentenaire Florent Estebenet à sa présidence. La coopérative gersoise annonce également des investissements importants dans les filières bovine et viticole.
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Une nouvelle phase s’ouvre chez Vivadour, puisqu’un nouveau président a été élu, mercredi 6 décembre, à l’issue de l’assemblée générale du groupe coopératif. Florent Estebenet, 36 ans, membre d’un Gaec familial en polyculture-élevage à Bellegarde (Gers), succède à Jean-Marc Gassiot-Bitalis, qui présidait le groupe depuis près de sept ans. Ce trentenaire est administrateur de Vivadour depuis 2016 et était dernièrement vice-président en charge des productions végétales.
Une collecte au plus bas
Cette assemblée générale a été l’occasion de faire le bilan d’un exercice 2022-2023 qui a connu « des éléments très hostiles », a souligné Florent Estebenet lors d’une conférence de presse, jeudi 7 décembre, au lendemain de son élection. La collecte 2022, à peine supérieure à 300 000 t, est d’ailleurs la plus faible jamais enregistrée.
« Mais notre modèle nous permet d’en sortir avec un bilan positif », a-t-il ajouté. Ainsi, le chiffre d’affaires, « historiquement haut », est de 596 M€, pour un EBE de 13 M€ et un résultat net de 1,2 M€. « Cela peut paraître faible, mais vu le contexte, c’est très positif », assure le nouveau président. Selon lui, « notre modèle nous permet de nous développer, de nous diversifier ».
8 M€ pour deux projets
Ainsi, deux investissements importants ont été annoncés pour l’exercice 2023-2024. D’abord, 4 M€ vont être injectés dans l’usine Vignasse & Donney, à Artix (Pyrénées-Atlantiques). L’objectif est d’agrandir et de moderniser cette usine spécialisée dans la transformation bovine, pour une fin des travaux en septembre 2024. « L’enjeu est de livrer un maximum de steaks hachés de qualité de Bordeaux à Toulouse », indique Nicolas Escamez, le directeur de la stratégie.
4 M€ de plus seront engagés dans la cave de Vic-Fezensac (Gers) afin de lancer un service de désalcoolisation des vins, fin 2024. Dans tous les cas, « l’enjeu est de récupérer un maximum de valeur ajoutée », résume Nicolas Escamez.
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